Leasing social 2025 : ouverture le 30 septembre pour les voitures électriques
Un dispositif reconduit après un succès l’an dernier
Le leasing social a fait son retour le 30 septembre 2025, annoncé par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie (ecologie.gouv.fr).
Ce dispositif, qui permet aux ménages modestes de louer une voiture électrique à un tarif préférentiel, avait rencontré un fort engouement en 2024. Alors que l’État tablait sur 20 000 à 25 000 bénéficiaires, ce sont finalement près de 50 000 véhicules qui avaient été commandés en quelques semaines (economie.gouv.fr).
Pour l’édition 2025, l’objectif reste fixé à 50 000 bénéficiaires, dont 5 000 véhicules spécifiquement destinés aux zones à faibles émissions (ZFE). Mais la dotation budgétaire a été revue à la baisse : 369 millions d’euros contre 650 millions en 2024. Le financement repose cette fois sur les Certificats d’économies d’énergie (CEE), ce qui ramène l’aide moyenne par véhicule à environ 7 380 €, contre 13 000 € l’an passé (economie.gouv.fr).
Quelles conditions pour en bénéficier ?
Les critères restent proches de ceux appliqués en 2024. Pour être éligible, il faut disposer d’un revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 16 300 € et dépendre de son véhicule personnel pour se rendre au travail. Le contrat doit durer au moins trois ans, avec un loyer mensuel plafonné sous la barre des 200 €. Les modèles éligibles devront répondre aux critères du bonus écologique, notamment un prix inférieur à 47 000 € et un score environnemental minimal (service-public.fr).
Autre élément clé : aucun apport initial n’est demandé, celui-ci étant pris en charge par l’État. Les ménages devront toutefois prévoir le coût de l’assurance et de la recharge, qui s’ajoute au loyer mensuel (info.gouv.fr).
En résumé, avec un budget resserré mais une cible maintenue à 50 000 véhicules, le leasing social 2025 veut consolider l’accès à la mobilité électrique pour les ménages modestes, tout en posant les bases d’un déploiement jusqu’en 2030.

