Selon le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, le barème kilométrique 2025, utilisé pour la déclaration des frais réels, reste identique à celui de 2024 ! Cette absence de revalorisation intervient alors même que l’inflation est montée à environ 1,8 % et que les coûts liés à la mobilité ne cessent d’augmenter (carburant, entretien, assurance).
Le barème kilométrique sert à calculer les frais professionnels déductibles pour les salariés ou indépendants qui utilisent leur véhicule personnel dans le cadre de leur activité. Il prend en compte la puissance fiscale du véhicule, exprimée en « chevaux fiscaux » (CV), une valeur administrative calculée à partir de la puissance du moteur et des émissions polluantes. Par exemple, un véhicule de « 6 CV » correspond à une catégorie fiscale précise, sans que ce chiffre soit la puissance réelle en chevaux du moteur.
Concrètement, pour un véhicule de 6 CV, le barème 2025 permet de déduire 0,665 € par kilomètre parcouru professionnellement jusqu’à 5 000 km. Au-delà, d’autres formules s’appliquent. Ces montants, figés depuis 2024, ne reflètent plus fidèlement la hausse des dépenses.
Depuis 2021, une majoration de 20 % est appliquée aux véhicules électriques afin de reconnaître leurs coûts spécifiques (location de batterie, recharge), mais ce coup de pouce ne compense pas entièrement l’absence d’évolution du barème général.
Pour les professionnels de la mobilité, ce gel du barème kilométrique est un signal fort : il faut envisager des alternatives pour compenser l’impact financier sur les salariés, comme la mise à disposition de véhicules de service ou des indemnisations forfaitaires adaptées.
Source officielle : Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique — economie.gouv.fr – Barème kilométrique 2025