Contrôle technique des véhicules au gaz (GPL / GNV) : ça change quoi ?

Vous êtes responsable d’une flotte de camions ou autocars qui fonctionnent au gaz —GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou GNV (gaz naturel pour véhicules) — ? Étant donnée leur motorisation, ils sont soumis à des règles spécifiques en matière de contrôle technique. Mais, rassurez-vous, cela ne rend pas la démarche plus compliquée pour autant. Quelles sont ces règles et qu’est-ce qui change par rapport à un véhicule essence ou diesel ? Voici tout ce que vous devez savoir sur le contrôle technique des véhicules au gaz.

Il est important de faire son contrôle technique !

©weyo/AdobeStock

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Quels sont les avantages des véhicules au gaz ?

Avant tout, sachez que le GPL et le GNV sont deux types de carburants gazeux qui présentent des avantages écologiques et économiques par rapport aux carburants traditionnels. En effet, ils émettent moins de CO2, de particules fines et de Nox (les différents oxydes d’azote), soit entre 90 et 95 % de moins qu’un moteur diesel.

De plus, le plein est moins cher à la pompe par rapport aux carburants classiques, soit 30 à 45 % selon les périodes, ce qui permet de réaliser des économies à long terme.

Autre particularité : les véhicules au gaz sont généralement des véhicules bicarburation, c’est-à-dire qu’ils fonctionnent aussi bien au gaz qu’à l’essence. Cela leur confère une autonomie supérieure et apporte une grande flexibilité.

Par ailleurs, il existe deux types de camions ou autocars au gaz :

  • ceux qui sont fabriqués à l’origine avec un moteur au gaz ;
  • ceux qui ont été convertis et sont par conséquent équipés d’un kit de conversion homologué, qui permet d’adapter un moteur essence au gaz.

Quelles sont les obligations liées aux véhicules au gaz ?

Les véhicules au gaz doivent respecter certaines obligations légales particulières, notamment en matière de contrôle technique. En effet, le contrôle technique des véhicules GPL et GNV comporte des vérifications supplémentaires par rapport à un contrôle technique classique. La réglementation les concernant remonte déjà au 1er janvier 2011 et les tests portent notamment sur ces différents points de vigilance :

  • la conformité et la présence du certificat d’homologation du système au gaz, qui attestent que le véhicule respecte les normes de sécurité et de performance ;
  • l’étanchéité et la fixation du réservoir de gaz, qui doit être en bon état et correctement installé ;
  • le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité, tels que les soupapes de sécurité, les limiteurs de remplissage ou les détecteurs de fuite ;
  • bien sûr, l’absence de fuite de gaz ;
  • tout comme la conformité de l’étiquetage, qui doit indiquer clairement le type de gaz utilisé et la capacité du réservoir ;
  • ainsi que la conformité des émissions polluantes, qui doivent respecter les seuils réglementaires.

Ces vérifications sont obligatoires pour tous les véhicules au gaz, qu’ils soient d’origine ou convertis.

Notez par ailleurs que, comme pour les véhicules électriques, le contrôlé technique des véhicules GNL et GNV nécessite de faire appel à un centre homologué pour cela.

Comme pour les véhicules à moteur essence, diesel ou électrique, vous devrez en outre faire contrôler vos véhicules dès qu’ils passent la barre des 4 ans. Puis, tous les 2 ans. Le contrôle est aussi obligatoire lors de la vente ou de l’achat d’un véhicule d’occasion au gaz, dans les 6 mois qui précèdent la cession à un autre propriétaire.

Quel est le coût du contrôle technique des véhicules au gaz ?

Contrairement à une idée répandue, le contrôle technique des véhicules au gaz n’est pas forcément plus cher que le contrôle technique des véhicules thermiques. Tout dépend de la région et du centre de contrôle que vous choisissez. Il varie ainsi entre 80 et 100 €.

Vous souhaitez faire des économies pour votre flotte ? N’hésitez pas à comparer en ligne les tarifs pratiqués par les différents centres de contrôle technique pour véhicules au gaz, afin de trouver le meilleur rapport qualité-prix pour cette catégorie de véhicules.

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