À partir du 1er janvier 2024, le malus automobile se durcit. Ses seuils de déclenchement en matière d’émissions de CO2 et de poids évoluent. Des chiffres à connaître si vous envisagez l’achat de véhicules en 2024.
Le projet de loi de Finances pour 2024 prévoit un abaissement du seuil de déclenchement du malus associé aux rejets de CO2. Il s’établira à 118 g par km contre 123 g en 2023. De plus, le malus maximal est relevé de 10 000 € pour se monter à 60 000 €.
En 2023, un montant maximal de 50 000 € s’appliquait à partir de 226 g ; un seuil désormais abaissé à 193 g. Les véhicules les plus polluants sont d’autant plus pénalisés que le malus nouvelle version s’applique indépendamment du prix d’achat. Le plafonnement à 50% du montant du prix d’achat d’un véhicule, prévalant jusqu’à présent, disparait en 2024.
Le tarif du malus masse se corse aussi, avec un déclenchement à 1,6 tonne au lieu de 1,8 en 2023. Et l’établissement d’un tarif progressif allant de 10€ par kilo dépassé à partir de 1,6 tonne jusqu’à 30€ au-delà de 2,1 tonnes.
Si les véhicules électriques restent exemptés, les véhicules hybrides seront concernés par ce malus masse à partir de 2025. À noter aussi pour les hybrides : l’abaissement du seuil d’exemption de TVS à 9 g de CO2 par km contre 20 g actuellement ne leur permettra plus d’y échapper.